La Fondation Cognacq-Jay prend activement sa part dans la lutte contre le COVID-19

Publiée le
31 mars 2020

Toutes les équipes des 13 établissements se mobilisent pour exercer leurs missions au cœur de la crise sanitaire.

Depuis début mars 2020, les 13 établissements de la Fondation Cognacq-Jay se réorganisent pour répondre aux nouvelles exigences de la situation épidémique. Les 4 établissements de santé sont en première ligne pour accueillir des patients COVID-19, mais toutes les équipes sont mobilisées pour parvenir à remplir leur mission d’accompagnement et de protection des personnes qui leur sont confiées.

Dès la mi-mars, tous nos établissements de santé se sont mis en ordre de marche pour assurer la deuxième ligne, en mettant fin à toutes les activités chirurgicales non urgentes, voire en fermant des services afin de libérer des lits si besoin. L’hôpital Franco-Britannique, situé à Levallois Perret, a été le premier à être appelé par l’Agence Régionale de Santé pour venir en soutien aux hôpitaux publics dans le soin aux personnes touchées par le COVID-19.

En ce début de mois d’avril, la Fondation Cognacq-Jay compte donc plus de 170 lits dédiés à la lutte contre l’épidémie.

Le Franco-Britannique a reconverti une partie de ses activités pour être en capacité d’accueillir aujourd’hui 13 lits de réanimation ainsi que 60 lits de médecine, dédiés aux patients COVID-19. Auxquels s’ajoute une unité de 7 places aux urgences, qui ne traitent plus que des patients COVID-19.

L’hôpital Forcilles en Seine-et-Marne dispose désormais de 59 lits dédiés aux malades atteints par le virus, dont 8 lits de réanimation, 16 lits de soins post-réanimation et 35 lits de médecine pour les cas moins sévères. À cet effort s’ajoute celui de l’hôpital Cognacq-Jay à Paris, qui est en capacité d’accueillir 18 patients touchés par le COVID-19.

La Clinique Saint Jean de Dieu à Paris, pilotée en commun avec la Fondation Saint Jean de Dieu, accueillera également à partir de cette semaine 20 patients COVID-19 ayant bénéficié d’une réanimation, pour la phase de réadaptation après cette mesure indispensable mais très intrusive physiquement.

Les autres activités médicales essentielles continuent

Nos établissements de santé mettent également toute leur énergie à continuer d’accompagner les personnes atteintes de maladies chroniques, notamment les personnes touchées par le cancer, qui doivent poursuivre leurs soins en hôpital pendant la crise. Il est important que les patients sachent que les cures de chimio et radiothérapie sont maintenues et que les équipes mettent tout en œuvre pour assurer leur sécurité et rester à leurs côtés.

La Clinique Saint Jean de Dieu a reconcentré son activité sur l’accueil de toutes les chirurgies urgentes ne pouvant plus être effectuées dans les hôpitaux qui luttent activement contre le virus. Elle ouvre notamment ses blocs aux besoins chirurgicaux urgents de l’hôpital Franco-Britannique, mais aussi de plusieurs établissements de l’AP-HP.

Même dans les services qui ont dû fermer temporairement, une permanence par spécialité est mise en place, intégrant une réponse téléphonique pour les patients inquiets. Le dispositif de téléconsultation a été étendu également.

Nos établissements accueillant les personnes en difficulté poursuivent leur mission malgré la crise

L’ensemble de nos établissements sociaux et médico-sociaux fait de son mieux pour continuer d’accompagner les personnes qui leur sont confiées : enfants, jeunes, personnes adultes handicapées psychiques, personnes âgées.

Certains le font à distance, comme le lycée professionnel d’Argenteuil et l’IME pour adolescents autistes situé à Paris, qui ont été contraints de fermer leurs portes. Les éducateurs référents restent en lien quotidien avec les familles et les enseignants ont mis en place une véritable école à la maison pour les élèves du lycée. Les efforts portent aujourd’hui sur la réduction de la fracture numérique par la distribution de terminaux numériques (tablettes et ordinateurs portables) et la mise en place d’une connexion Internet de grande capacité pour les familles n’y ayant pas accès.

Dans les structures médico-sociales d’hébergement, telles que l’EHPAD de Rueil Malmaison, le Foyer d’accueil médicalisé de Haute-Savoie, et dans les Appartements de coordination thérapeutique de Paris, la sécurité des publics fragiles reste la priorité absolue, tout en essayant de conserver le calme et la positivité indispensables à tenir dans la longueur.

Les deux maisons d’enfants, en Seine-et-Marne et en Haute-Savoie, continuent d’accompagner quotidiennement plusieurs centaines d’enfants, d’adolescents et de jeunes, dans des situations souvent difficiles. Malgré les craintes et le confinement, les difficultés de garde, de transports et parfois de logement, les éducateurs et l’ensemble des professionnels font face.

Toutes les équipes, sans exception et chacune dans sa spécialité, sont mobilisées pour exercer leurs missions, jour après jour, au cœur de la crise et fidèles aux valeurs centenaires de solidarité sociale de la Fondation Cognacq-Jay.