Une grande autonomie des établissements
Pour 13 établissements et 2 000 salariés, le siège ne compte qu'une dizaine de professionnels, la Fondation ayant opté pour un modèle singulier de décentralisation avec une importante autonomie de gestion et d’animation donnée aux directrices et directeurs d’établissements.
Un modèle économique unique en France
La Fondation finance l’ensemble des gros investissements de ses établissements qui ont vocation, de leur côté, à tendre vers un équilibre de leurs comptes d’exploitation. Leurs recettes d’exploitation proviennent principalement de l’Assurance maladie ou de l’aide sociale départementale. La Fondation apporte les fonds nécessaires à leur modernisation et à leur adaptation aux nouveaux besoins, identifiés en concertation avec les tutelles publiques, qui elles financent le budget d’exploitation.
La Fondation prend également à sa charge certains renoncements à recettes décidés dans les établissements pour assurer leur vocation sociale et solidaire, comme la gratuité de la scolarité au lycée, l’absence de reste à charge des patients à l’hôpital Cognacq-Jay ou le financement de postes d’aides-soignants supplémentaires à l’EHPAD pour garantir un bon taux d’encadrement des résidents.
Si la Fondation peut supporter de tels investissements, c’est qu’elle dégage des revenus provenant de deux sources :
- la gestion immobilière de son parc locatif dont l’avaient dotée ses fondateurs ;
- des placements financiers provenant de la cession du capital social des Grands Magasins de la Samaritaine, dont la Fondation était l'actionnaire majoritaire.
Un parti pris : la valeur ajoutée sociale et solidaire
Gestionnaire d’établissements depuis sa création, la Fondation poursuit son développement en adossant des établissements associatifs isolés ou fragilisés, à but non lucratif et présentant un réel enjeu en termes d’intérêt général et de d’utilité sociale, en particulier dans le domaine de la santé.
En 2013, elle a soutenu l’Hôpital Forcilles situé en Seine-et-Marne, alors en plan de sauvegarde et en zone de désertification médicale. Il est aujourd’hui établissement de la Fondation à part entière et bénéficie actuellement d’un important programme de réhabilitation immobilière.
Depuis le 1er janvier 2020, la Clinique Saint Jean de Dieu, située dans le 7e arrondissement de Paris, est adossée à la Fondation dans le cadre d’un Groupement de coopération sanitaire constitué avec la Fondation Saint Jean de Dieu pour développer des parcours de soins innovants.
Depuis le 1er janvier 2021, l’Hôpital Franco-Britannique de Levallois-Perret est devenu un établissement de la Fondation Cognacq-Jay. Cette évolution fait suite au rapprochement opéré depuis 2018 entre la Fondation Cognacq-Jay, et l’association Œuvre du Perpétuel Secours, qui assurait auparavant l’exploitation de cet hôpital. En investissant dans cet hôpital, la Fondation Cognacq-Jay préserve dans l’ouest parisien une offre de soins sans but lucratif, accessible à tous, sans dépassement d’honoraire.
Une fondation solidaire par vocation
Reconnue d'utilité publique depuis 1916, la Fondation Cognacq-Jay a pour but de créer, maintenir et développer des actions de solidarité sociale. Son objectif : apporter des réponses à des besoins sociaux ou sanitaires non couverts ou émergents, en adaptant pour cela ses activités ou en créant de nouveaux établissements.
L’activité de mécénat de la Fondation s’exerce uniquement à travers son Laboratoire des solidarités, dispositif de R&D visant à promouvoir et soutenir l’innovation solidaire. Il finance notamment un appel à projets annuel récompensant jusqu’à 10 lauréats.
Dans toutes ses actions, elle agit sans préoccupation politique ou confessionnelle.
Supervisée par son comité de direction
La Fondation est administrée par un comité de direction qui examine tous les ans le bilan de l'année écoulée et décide des nouvelles orientations.
Membres du comité de direction
- Mr Georges Renand, président
- Mme Isabelle Bouillot, vice-présidente
- Mr Bernard Paulet, trésorier
- Mr Émmanuel Melin, secrétaire
- Mme Élisabeth Badinter, membre du comité
- Mr Michel Bartfeld, membre du comité
- Mr Claude Bourg, membre du comité
- Mme Gisèle Cohen, membre du comité
- Mr Jean-Jacques Guiony, membre du comité
- Mr Laurent Hannoun, membre du comité
- Mr Bernard Launois, membre du comité
- Mme Marie-France Leonet, membre du comité
- Mr Luc Plassais, membre du comité
- Mr Francis Robillard, membre du comité
- Mr Philippe Taquet, membre du comité