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M. Cognacq acquiert le couvent des Lumières de Rueil, pour y installer une maison de retraite ainsi qu'un pouponnat. L'établissement est administré par des religieuses, Servantes du Sacré Cœur de Versailles.
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L'établissement est reconnu d'utilité publique.
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La maison de retraite accueille près d'une centaine de vieillards, dont une partie seulement est reçue à titre onéreux. Les berceaux reçoivent 20 bébés de moins de trois ans, en moyenne annuelle. L'édification d'un nouveau pouponnat commence en 1922.
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La Fondation bénéficie des terrains acquis autour de la maison de retraite, qui permettent de produire à bon compte des fruits et des légumes pour les pensionnaires, ainsi que du fourrage qui alimente les vaches dont le lait est utilisé au pouponnat.
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Une garderie pour 23 enfants de trois à cinq ans est associée au pouponnat, qui compte 27 berceaux. Les bébés sont reçus gratuitement et les enfants de la garderie moyennant une petite pension.
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Ouverture d'une maison de repos et de vacances « La Berlugane », destinée à accueillir des jeunes filles ayant besoin de repos ou de convalescence. Elle est construite sur un terrain acquis en 1925 par M. Cognacq et contigu à ceux que la Fondation possède déjà à Rueil.
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La crise des années 30 touche durement la classe des petits retraités du commerce dont les modestes rentes, fruit souvent des économies de toute une vie de travail, se sont amenuisées au point de ne plus leur permettre même la vie précaire à laquelle ils s'étaient résignés. Malgré ses 136 places, la maison de retraite ne peut accueillir toutes les demandes des vieillards pour qui elle a été créée. Des travaux d'entretien considérables sont réalisés. La ferme et ses dépendances sont remis en état, un clapier pour 300 lapins et un poulailler pour 200 poules sont installés. Un verger de 450 arbres fruitiers est planté ainsi que 1 420 framboisiers et groseilliers.
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L'œuvre reste ouverte. Le nombre des pensionnaires ne diminue, du fait de l'invasion, que chez les enfants. Aucun établissement de Rueil n'est occupé par les troupes.
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L'effectif est de 61 pensionnaires à la maison de retraite au 1er janvier, de 18 au pouponnat et de 9 enfants à la garderie.
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Les locaux du pouponnât sont loués à la ville de Rueil qui y gère une crèche municipale.
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L'année est marquée par le départ des religieuses. Après trois ans de démarches, une convention est passée avec la DDASS des Hauts-de-Seine. L'exploitation du potager, devenue trop onéreuse, cesse. L'établissement entretient les meilleures relations avec la ville de Rueil dont les organisations culturelles viennent égayer les pensionnaires ou accueillent les plus valides dans leurs animations.
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Une section de cure médicalisée est autorisée par la Caisse régionale d'assurance maladie d'Ile-de-France.
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Doublement de la capacité d'accueil, suite à la construction d'une extension de 5 800 m2, de 1997 à 1998, et à la rénovation de l'ancien bâtiment, de 1998 à 1999.
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Un mandat de gestion est donné à la Fondation pour gérer le Cantou de Rueil-Malmaison.
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La section de cure ferme.
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En février, la maison de retraite devient un Établissement d'hébergement pour personnes âgées dépendantes (EHPAD), avec une capacité d'accueil de 102 résidents plus 4 lits d'accueil temporaire.
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Le Cantou est reçu en dévolution en date du 1er juillet.
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En avril, l’Unité Alzheimer sécurisée (UAS) construite dans le parc de l’EHPAD ouvre ses portes.